Friday, November 11, 2011

Elodie témoigne

Elodie a apporté son témoignage similaire au mien sur son blog http://pourquevivelesahajmarg.blogspot.com

"J’ai moi-même une nièce qui est partie à l’école de Chari cette année. C’est la fille unique de mon frère, elle a douze ans seulement. Ma belle sœur est partie avec elle fin juin pour sa rentrée scolaire. Elle est restée là-bas avec elle pendant trois mois et n’est rentrée que peu après ce discours de Chari. J’imagine que son discours s’adressait tout particulièrement à elle, comme aux autres mères qui laissaient leurs enfants pour un an et n’arrivaient pas à s’en séparer. D’après ce que j’en ai compris, les enfants ne rentreront que début mai pour deux petits mois de vacances.
Ma belle sœur est une vraie fanatique du Sahaj Marg, mais elle est quand même rentrée déchirée chez nous. Je ne te parle pas de mon frère qui n’a pas pu les accompagner en Inde à cause de son travail, il a juste fait l’aller retour pour l’anniversaire de Chari et vu sa fille quelques heures seulement. Ils ne la reverront plus une seule fois avant mai prochain.
Le mois d’octobre a été un martyr, au début ma nièce pleurait devant la webcam. Mon frère, ce solide gaillard de dix ans mon aîné, a craqué plusieurs fois devant nous et maintenant il se réfugie dans son travail. Ma belle sœur, qui ne travaille pas, compense en passant tout son temps pour la Mission.
Malgré tout cela, ma petite sœur remontée par mes parents et mon frère envisage sérieusement d’en faire autant avec ses enfants. Heureusement qu’ils sont encore bien trop jeunes pour le moment, peut-être changera-t-elle d’avis d’ici là même si je n’y crois guère.
C’est dur, surtout à cause de la durée de la séparation et parce que c’est la seule enfant de mon frère."

Le discours en anglais de Chari cité précédemment :
“(…) I am happy to see a happy group of people around me, a lot of children. I hope you are training them properly because what we have as the first generation of abhyasis was not quite well disciplined because, of course, they were the ragtag of a population which had no discipline at all, and Babuji made what he could out of them. But at least in one function they have not disappointed us, in that they have produced a lot of children who we hope will be the second generation, if not the third generation of abhyasis.(…)
I would like to emphasise the need to train your children properly, especially mothers, because I see many of them in the ashram instigating their children to run around, to shout, to come to me when I am on my walk. That is not the way to train children. Children should be trained to be disciplined, to be seen and not heard, to study well. Because all of you who are parents know, these are your children but more especially my Master's children. They belong to the Mission. You have been in the Mission. The Mission has helped you to grow, to exist happily, comfortably, in protected surroundings like this, so that you have a responsibility to the parampara of Sahaj Marg, the hierarchy, to feed future generations of Sahaj Marg with well-prepared, well-conceived children into this, I don't know, twenty-seven thousandth generation if that is the plan of divinity.
So, first of all, to train your children you must train yourself. Indisciplined parents can never have disciplined children. (…) So don't forget, you are here to train yourself, to equip yourself to get into the Brighter World when your turn comes, when your time comes – may it be long in the future, but your greater responsibility is to the Mission.(…)”

Le commentaire d’Elodie :
« Ce sont vos enfants, mais plus encore les enfants de Mon Maître. Ils appartiennent à la Mission. » Selon Whispers, ces enfants sont l’avenir de la Mission, l’avenir du monde. Ils sont l’avant-garde de la race élue, les enfants indigo. Ils passeront par l’école LMOIS pour être formatés par le VBSE de Chari, avant de devenir de bons petits soldats enrôlés dans les bataillons disciplinés du Sahaj Marg.

Mes commentaires :
C’est alarmant, cela conforte malheureusement tous mes mauvais pressentiments. Voilà pourquoi je pense que c’est une raison qui explique la force de cette secte et démontre sa supériorité dans le contrôle mental.
"Ce sont les enfants de mon maître, ils appartiennent à la mission." Voilà bien le plus grand danger de cette mission qui se dit spirituelle. Que Chari embrigade des adultes, pourquoi pas ? Ils sont majeurs et vaccinés, libres de choisir. Mais qu’il contrôle aussi leurs enfants, ce n’est pas tolérable.
Voilà bien là la démonstration de ses capacités manipulatoires, sa force psychologique : embrigader de jeunes enfants innocents qui n’ont rien demandé dans son espèce de djihad spirituel pour en faire les enfants-soldats du sahaj marg.
Non, non et non, ce n’est pas admissible !

Mon petit fils est dans sa deuxième année en Inde. Je l’ai croisé une seule fois pendant son passage éclair en Belgique et il n’a pas du tout revu ses cousins cousines. Il ne voit que d’autres enfants du Sahaj marg comme la nièce d’Elodie toute l’année.
Les paroles de Chari ne sont pas des paroles en l’air. Ils ne font plus vraiment partie de leur famille, ce sont les enfants du Sahaj marg.

Sunday, January 09, 2011

Mes petits-enfants à l'école de Chari ?

Cette année, le plus âgé de mes petits-enfants est parti en Inde, à l'école de Chari, le gourou de mes enfants, à la Lalaji Oméga School de Kolapakam. Il ne reviendra en Belgique qu'à la fin de l'année scolaire.
Quand nous étions jeunes, on allait en pension pour longtemps, mais on n'était pas à des milliers de kilomètres de nos parents et on ne partait pas pour une année entière.
Certes ses parents l'ont vu rapidement en décembre parce qu'ils étaient en Inde, mais ils étaient là pour rencontrer Chari, et non pas leur enfant.
Mon petit-fils est maintenant sous la férule de Chari, à l'école du Sahaj Marg. Dans un an l'endoctrinement aura porté ses fruits et c'est en bon petit soldat qu'il rentrera à Bruxelles.
Chari va-t-il me voler tous mes petits-enfants les uns après les autres?

Sunday, March 19, 2006

Quand une famille rencontre la Shri Ram Chandra Mission...

Une autodestruction annoncée

Je me suis marié en 1968. Ma femme a découvert le yoga, elle s'est intéressé au boudhisme et à la spiritualité en général. Tout allait merveilleusement bien. nous avons eu 2 enfants, une fille et un garçon.
Elle a commencé à méditer ça fait juste 30 ans. J'ai su plus tard que c'était déjà le Sahaj Marg. Assez vite elle n'a parlé que de ça. Elle a arrêté toutes ces autres activités. Elle passait son temps avec les autres adeptes. Elle oubliait nos enfants qui étaient tout petits. Elle a essayé de m'entrainer avec elle.
Je ne suis pas spécialement attiré par leur spiritualité mais je me suis intéressé à son Sahaj Marg. J'ai lu leurs bouquins, j'ai discuté avec eux. J'ai même essayé leur méditation. J'ai été à un grand sitting avec leur grand gourou Chari. Mais ça ne me passionnait pas et j'ai fini par tout laissé tomber.
Ma femme n'était pas contente, elle voulait que je fasse encore plus d'efforts. Elle me reprochait d'être matérialiste et de pas avoir assez d'intérêt pour le spirituel... et puis elle a fait un voyage en Inde. Elle est revenue en colère contre moi. Elle était devenue précepteur, c'est à dire qu'elle formait les nouveaux adeptes. Elle ne me parlait plus. Elle m'ignorait. Notre vie de couple n'existait plus !
Nous avons fini par divorcer presque 10 ans après son entrée dans cette secte. Bien sûr, elle a eut la garde de nos 2 enfants qui étaient presque des ados à l'époque. Ils étaient très perturbés par notre séparation. Ils m'ont reproché d'être parti.
Aujourd'hui ils sont grands. Ils ont tout les 2 rejoint la secte. C'est leur gourou Chari qui les a marié, à d'autres adeptes évidemment. Et maintenant voilà que je suis plusieurs fois grand-père. Mes petits enfants grandissent. Demain ils seront eux aussi des ados. Et je ne veux pas qu'ils entrent dans la secte.
Voilà pourquoi je réagis aujourd'hui après avoir été si longtemps silencieux. Toutes ses années passées, j'ai mis de côté mes opinions pour essayer de garder de bonnes relations avec mes enfants. C'était pas facile mais j'ai réussi à ne pas totalement couper les ponts.
Sauf que maintenant c'est au tour de mes petits enfants...